MES LIVRES

La nature célèbre la différence.
La « république immanente », elle, la redoute, la traque, la corrige ou l’efface — idéologiquement, politiquement, policièrement.
Car ce qu’elle ne peut uniformiser, elle cherche à contrôler.
Ce qu’elle ne comprend pas, elle désigne comme coupable.

Ici, la “transition” n’est pas une fin, mais un prétexte : le miroir tendu à un monde qui confond ordre et oppression, unité et effacement.

Aller au-delà des peurs et des normes.
Au-delà du connu et de l’imposé.
Au-delà du par-delà.
Passer la frontière.
Oser oser.
Être être.

Le pourra-t-elle ? Et si oui, qu’en fera-t-elle ?

« Contre-Feux » n’est pas une épopée dystopique de la transition même si l’héroine est une personne trans, mais une traversée des résistances une ode à l’être, à l’éveil, à la liberté et au courage.
Un récit transgenre ou plutôt transmédia et polymorphe : roman, essai poétique, bande dessinée, graphisme, vidéo, performance — un seul souffle pour dire non à l’effacement et oui à la différence vivante.

Le problème récurrent dans ma manière d’être au monde, c’est celui de la liberté. Non pas la liberté de faire, mais celle d’être, celle qui précède tout choix, celle qui ne dépend ni des lois, ni des dogmes, ni des cadres imposés par d’autres.

Sommes-nous réellement libres ?
Ou bien ne faisons-nous qu’obéir à des formes invisibles de domination politiques, religieuses, économiques, médiatiques qui ont colonisé nos consciences au point de nous faire croire que notre servitude est naturelle ? Nous proclamons notre indépendance, mais vivons selon des schémas, des désirs et des peurs qui ne sont pas les nôtres. Nous portons la liberté comme un slogan, mais rarement comme une expérience.

Nous ressemblons de fait à des termites.
Nous bâtissons, nous nous agitons, persuadés de servir une œuvre commune, alors que nous entretenons souvent les murs de notre propre prison. Nous répétons les gestes appris, nous adhérons à des vérités toutes faites, et nous appelons cela “choisir”. Mais choisir quoi, si l’origine du choix nous échappe ?
Le véritable combat n’est peut-être pas de décider, mais de comprendre ce qui décide en nous.
La lucidité devient alors l’acte révolutionnaire par excellence. Voir, non plus avec les yeux du système, mais avec la conscience éveillée qui refuse les ordres silencieux. Rien n’est figé.
Au-delà de la cécité consentie et de la servitude ordinaire, il demeure un espace, un interstice dans le vacarme collectif , où la liberté peut respirer à nouveau. Cet espace, c’est celui du discernement, du refus intérieur, de la souveraineté reconquise…l’acquisition de ce qu’ai appelé “la morale de l’hérétique” (Etymologiquement celle ou celui qui a le choix…) .

Être libre, ce n’est pas rompre tous les liens : c’est distinguer ceux qui nourrissent de ceux qui étouffent. C’est cesser de participer aveuglément au grand chantier de la termitière, pour retrouver le sens d’un agir conscient, d’une parole qui ne se plie plus aux ordres du roi ni aux désirs de la reine.

La liberté véritable n’est pas donnée, c’est une reconquête de chaque jour.
Elle naît d’un regard qui ose, d’une pensée qui se délie, d’une humanité qui se souvient d’elle-même.

Alors peut-être pourrons-nous dire que le termite s’est éveillé et qu’à la place d’une société qui s’affaire, surgit enfin une humanité qui existe.

pour partir pour le Japon et une longue période monastique, j’ai pris soin d’emporter un ensemble de feuilles photocopiées d’un vieux texte accompagnés d’images. L’histoire d’un paysan qui a perdu son buffle. Ce texte était considéré comme un important texte de sagesse mais était alors pour moi, un livre muet. Ce n’est qu’après mon séjour dans ce beau Cipango que j’ai pu commencer à la comprendre et a en faire une exégèse accessible à ceux qui ne connaissent pas le zen ou la philosophie bouddhiste.

Les “dix tableaux pour domestiquer le buffle” sont un de ces joyaux de sagesse que nous a donnés en héritage notre humanité. Cette série de dessins, de poèmes, de commentaires est probablement l’une des premières méthodes d’éveil multimédias Elle nous montre comment redevenir “maître en sa maison”, devenir à soi-même sa propre lumière, s’éveiller au réel pour vivre en pleine conscience, en sagesse, en chaque “ici et maintenant”, l’unité et la grande compassion avec le monde et toutes ses parties… Alain Subrchost est un personnage atypique, écrivain, essayiste, musicien, compositeur, vidéaste, conférencier qui, d’une manière simple et didactique, essaye de partager avec le plus grand nombre l’ensemble des outils de libération, d’éveil, que l’humanité a su nous léguer. Il a vécu au japon au contact d’un des derniers maîtres zen d’après-guerre, Narada Tangon roshi. Il est considéré comme un des réformateurs de la transmission en franc-maçonnerie et est notamment l’initiateur du premier monastère franc-maçon et de sa règle.

POur ce livre j’ai essayé de donner les clefs d’utilisation dans la plupart des domaines de la vie des outils et symboles que l’on trouve en Franc-maçonnerie. Cela touche aussi bien l’intime, la psyché, les sentiments que les affaires du monde, la mise en place de stratégie, la communication, le relationnel …car au fond la franc-maçonnerie n’est qu’un chantier de soi et comme sur tous les chantiers du monde, on y trouve des outils…des savoirs, des us et coutumes…rien de secret là-dedans ou de mystérieux…

Après voir réformé la pédagogie et la compréhension de la Franc-maçonnerie dans ces incontournables Petit manuel d’éveil et de pratique maçonnique Tome 1 et Tome 2 et un salutaire détour par la philosophie de la liberté avec La morale du termite, Alain Subrebost revient à sa vocation de pédagogue du symbole et de la Franc-maçonnerie avec un concept assurément novateur développé ici dans L’Art Royal révélé. Ce premier opus tiré de la série “l’Aventure initiatique” et sous-titré “Le développement personnel symbolique” est un pas de plus vers l’utilisation concrète du symbolisme et du cursus initiatique maçonnique tant dans la réalisation de soi que dans celle de projets. Grâce à des explications et des exemples concrets, des mises en situations écrites mais aussi multimédias (le livre contient des flashcodes qui renvoient à des vidéos et autres documents sur un site web dédié) le lecteur pourra s’immerger dans l’art ancestral de la libre construction de soi. L’Art Royal n’est désormais plus confinée dans d’obscurs et complexes ouvrages. Il peut ainsi devenir un atout salutaire dans sa quête d’éveil, de liberté, d’humanité comme de réussite personnelle, que l’on soit maçon ou pas. Et si, la Franc-maçonnerie, c’était plus simple qu’on ne l’imagine ?

Un de mes premiers essais sur le symbolisme…

Qui n’a pas rêvé d’avoir à portée de main un outil de développement personnel, de transformation, d’élévation qui ne soit pas esclave d’un système dogmatique ? Qui n’a pas rêvé de se construire tout en accomplissant une oeuvre ? Nous avons tous plus ou moins les mêmes espoirs, les mêmes ambitions même si elles se manifestent à l’évidence bien différemment. Nous souhaitons cependant tous réussir, nous réaliser, être heureux et libres de pouvoir diriger notre vie comme nous l’entendons. La franc-maçonnerie est l’un des rares outils au monde à apporter une telle possibilité en intégrant, dans une pratique du corps et de l’esprit, l’ensemble des composantes de ce qui nous fonde tant sur le plan personnel, social que spirituel. Il est temps désormais que ce noble outil ne soit plus confiné dans la discrétion des loges et puisse servir au plus grand nombre pour leur permettre de devenir enfin libre, c’est-à-dire franc…

La maîtrise

Le deuxieme tome de cette série :

La franc-maçonnerie est une étrange école qui éveille et éduque l’homme sans rien lui enseigner. C’est un outil de développement personnel, spirituel, qui loin de n’être qu’une gymnastique intellectuelle et spéculative, est avant tout une réelle pratique opérative. Ici l’oeuvre n’est pas de pierre mais de chair, d’âme et d’esprit. Après les phases d’apprentissage et de compagnonnage qu’Alain Suhrebost a expliquées et développées dans le premier tome du Petit manuel d’Éveil et de pratique maçonnique, il éveille ici le lecteur au grade ultime de la franc-maçonnerie, celui de maître. L’auteur montre dans cet ouvrage, en utilisant les rites et symboles de la franc-maçonnerie avec différentes approches aussi originales que transclisciplinaires, comment l’initié atteint et réalise, en accédant à la maîtrise, un véritable art d’être. Plus rien ne sera comme avant car il va passer enfin de l’autre coté du miroir pour en revenir, clans le meilleur des cas, à jamais transformé.